Le Xiaomi Redmi Note 9 est un smartphone à petit prix qui compte bien séduire les budgets les plus modestes. Il doit cependant faire quelques compromis pour y arriver. Voici notre test complet.
Le Xiaomi Redmi Note 9 en utilisation // Source : Frandroid
Le Xiaomi Redmi Note 9 est le modèle le plus accessible de la famille de produits éponyme. Des concessions ont naturellement été faites pour faire baisser le prix de ce smartphone. Malgré cela, reste-t-il un appareil intéressant en termes de rapport qualité/prix ? C’est toute la question qui anime notre test complet.
Modèle | Xiaomi Redmi Note 9 |
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Version de l'OS | Android 10 Q |
Interface constructeur | MIUI |
Taille d'écran | 6.53 pouces |
Définition | 2340 x 1080 pixels |
Densité de pixels | 395 ppp |
Technologie | LCD |
SoC | Helio G85 |
Puce Graphique (GPU) | Mali-G52 MC2 |
Mémoire vive (RAM) | 4 Go, 6 Go |
Mémoire interne (flash) | 32 Go, 128 Go, 64 Go |
Appareil photo (dorsal) | Capteur 1 : 48 Mpx Capteur 2 : 8 Mpx Capteur 3 : 5 Mpx Capteur 4 : 2 Mpx |
Appareil photo (frontal) | 16 Mpx |
Enregistrement vidéo | 4K@30 IPS |
Wi-Fi | Wi-Fi 5 (ac) |
Bluetooth | 5.0 |
Bandes supportées | 2100 MHz (B1), 800 MHz (B20), 1800 MHz (B3), 2600 MHz (B7), 700 MHz (B28) |
NFC | Oui |
Capteur d'empreintes | Oui |
Ports (entrées/sorties) | USB Type-C |
Batterie | 5020 mAh |
Dimensions | 77.2 x 162.3 x 8.9mm |
Poids | 198 grammes |
Couleurs | Noir, Blanc, Bleu |
Prix | 199€ |
Fiche produit |
Enfin ! Après avoir testé les deux autres modèles de cette série quasi identiques en termes de design, le Xiaomi Redmi Note 9 classique nous offre une esthétique un peu différente de ses deux frères un peu plus chers. Ne crions pas non plus victoire sur tous les toits : les divergences que l’on peut observer ne sont pas renversantes. Disons simplement que parmi les trois modèles de la famille Redmi Note 9 lancés en France, il s’agit du plus facilement identifiable en un coup d’œil.
La bordure inférieure du Xiaomi Redmi Note 9 // Source : Frandroid
On voit en effet très rapidement le poinçon dans le coin supérieur gauche de l’écran, alors que cet élément est centré sur le Redmi Note 9S et le Redmi Note 9 Pro. Autre différence : le lecteur d’empreintes n’est pas placé sur le côté, mais à l’arrière du téléphone. Oh, notez aussi que le dos de l’appareil est fait de plastique, jusque sur les tranches, ce qui change sensiblement la sensation procurée en main. Le toucher est forcément moins raffiné que sur du verre. Notez tout de même que les reflets sont plutôt chouettes à observer… dommage que le téléphone se salisse assez vite.
La prise en main reste cependant très correcte, avec un poids qui reste sous la barre des 200 grammes et des finitions plutôt soignées, sans être exceptionnelles. Le téléphone est plus petit que les Redmi Note 9 Pro ou Redmi Note 9S, mais reste relativement grand du haut de ses 162,3 mm. Nous avons par ailleurs affaire à un écran plat en façade encadré par de larges bordures noires.
À l’arrière, juste au-dessus du lecteur d’empreintes déjà mentionné juste avant, on trouve un quadruple module photo au format carré. La protubérance de celui-ci ne paraît pas trop importante au premier regard, mais il suffit de poser le Xiaomi Redmi Note 9 à plat pour se rendre compte qu’il est bancal.
Les boutons du volume sont positionnés sur la tranche droite avec la touche de déverrouillage, tandis que le port USB-C et la prise jack 3,5 mm sont logés en bas. Pour résumer, on sent clairement que l’on a affaire au modèle plus accessible du trio des Redmi Note 9, mais son design n’en est pas pour autant bâclé.
L’écran IPS LCD de 6,53 pouces propose une définition Full HD+ et une qualité d’affichage correcte, mais pas exempte de défaut. On peut surtout regretter une luminosité maximale trop faible pour satisfaire en toutes circonstances : celle-ci plafonne en effet à 390 cd/m², ce qui est trop juste pour une bonne lisibilité sous un soleil qui tape. En contrepartie, le contraste de 1366:1 convient parfaitement pour regarder agréablement vos séries et vidéos YouTube.
Concernant la colorimétrie, nous avons observé quelques étrangetés avec notre sonde et le logiciel CalMAN de Portrait Displays. Il faut en effet savoir qu’il existe un mode saturé pour que les couleurs pètent plus à l’écran. Avec cette option activée, on flirte avec des tons bleutés aux alentours de 7360 K quand l’idéal tourne plus vers 6500 K. Toutefois, on préserve une certaine fidélité à la réalité avec un Delta E moyen évalué à 4,3. On préfère voir cet indice s’approcher de 3, mais c’est ici un résultat plutôt engageant pour un mode saturé.
Le Delta E moyen du Xiaomi Redmi Note 9 en mode saturé est de 4,3 sur le DCI-P3 // Source : Frandroid
Un autre mode, dit « standard », propose une température de 5862 K beaucoup plus inclinée vers une dominante rouge, mais contrairement à ce que l’on pourrait penser, cela ne se traduit pas par un meilleur Delta E moyen mesuré cette fois-ci à 4,6.
Le mode standard du Xiaomi Redmi Note 9 affiche un Delta E moyen de 4,6 sur le DCI-P3 // Source : Frandroid
Par ailleurs, le mode saturé permet de profiter d’une meilleure diversité des couleurs avec une couverture de l’espace sRGB de 120 % et de 81 % pour le DCI-P3 plus complexe à appréhender, surtout pour une dalle entrée de gamme. En mode standard, le sRGB est à peine couvert à 100 %.
Nous conseillerons donc soit d’opter pour les couleurs saturées — mais avec le risque d’être un peu agacé par la sublimation constante des tonalités — soit de garder le mode auto configuré par défaut qui ajuste les couleurs en fonction de l’éclairage ambiant tout réglant celui-ci sur des tons un peu chauds.
MIUI 11 est sans surprise une nouvelle fois à l’œuvre sur ce Redmi Note 9. L’interface, basée sur Android 10, reprend la même formule que sur le Redmi Note 9 Pro. On a ainsi droit à une expérience utilisateur satisfaisante avec une foultitude de personnalisations mise à disposition. Vous pouvez ainsi profiter du mode sombre, de la navigation par gestes, mais aussi du tiroir d’applications qu’il faut aller chercher dans la rubrique « écran d’accueil » dans les paramètres.
Point très positif, même si le Redmi Note 9 est le modèle le moins cher de sa fratrie, il jouit d’une compatibilité NFC, ce qui s’annonce pratique pour vos paiements sans contact ou pour la validation des tickets de transports sur les réseaux urbains offrant la possibilité d’utiliser cette technologie. Fait notable, le Redmi Note 9S que nous avons testé et qui coûte plus cher ne se dote pas de cette option NFC.
On trouve ici aussi une grande quantité d’applications Google préinstallées, même certaines qui ne sont pas imposées par la firme de Mountain View sur les smartphones Android qu’elle certifie.
Sur un aspect négatif, on regrette toujours le pseudo scan antivirus (désactivable) qui se lance dès qu’une application est installée, même depuis le Play Store, ainsi que quelques options aux noms trop similaires qui prêtent un peu à confusion.
Du côté des plateformes SVoD, pas de souci pour lire vos vidéos Netflix ou Disney+ en qualité HD, le Redmi Note 9 profite bien du niveau de sécurité Widevine L1 qui permet cela.
L’unique haut-parleur du Redmi Note 9 n’a rien de bien particulier. Il fait bien le job, mais ne surpassera pas vos attentes. Sa puissance est plutôt bonne, mais lorsque le volume est à fond, la compression assez marquée du son se fait entendre.
L’écoute via un casque filaire ne pose aucun souci par ailleurs.
Quatre capteurs photo sont présents à l’arrière du Redmi Note 9. Voici ce qui nous est proposé :
Fin limier que vous êtes, vous aurez sans doute remarqué que la configuration est exactement la même que celle qu’on trouve sur le Redmi Note 9S qui faisait preuve d’une polyvalence intéressante sans non plus se montrer incroyable photographe. Qu’en est-il pour le Redmi Note 9 qui n’a pas le même SoC et donc pas forcément le même traitement de l’image ?
Sur les photos classiques, en pleine journée, on obtient des images qui pètent bien à l’œil avec des couleurs légèrement saturées, mais sans tomber dans l’excès. Par ailleurs, la dynamique est bien gérée et le niveau des détails est correct.
La nuit, on ne peut que se montrer plus critique. Le Redmi Note 9 sauve quelques meubles, mais dans l’ensemble les images perdent drastiquement en netteté et c’est bien normal. L’appareil s’en sort encore assez bien sur les zones les mieux éclairées de la scène — quand on garde en tête que son prix tourne autour de 200 euros –, mais la gestion de la dynamique prend quand même un certain coup et les zones les plus sombres resteront sombres.
Vous pourrez toutefois essayer le mode nuit pas mauvais du téléphone pour éclairer un peu plus les scènes. C’est relativement efficace, mais en regardant de plus près on se rend compte que le Redmi Note 9 accentue certains micro-contrastes pour donner une fausse impression de netteté. Cela ne débouche pas sur une incroyable qualité de l’image, mais ça fera l’affaire — à moins de vouloir passer pour un incroyable artiste photographe sur les réseaux sociaux.
En ce qui concerne le mode 48 mégapixels, le gain en netteté n’est pas très perceptible, voire inexistant aux yeux d’un humain. Cette fonction ne se montre pas très pertinente.
La plupart du temps, on ne voit donc pas de différence notable avec une prise de vue classique.
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